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Du partenariat euroméditerranéen jusqu’à la PEV

Du partenariat euroméditerranéen jusqu’à la PEV

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DU PARTENARIAT EUROMÉDITERRANÉEN JUSQU’À LA PEV: L’UE AU SOUTIEN DES PAYS TIERS MÉDITERRANÉENS

Auteur : Elisa Mariani

Traduction effectuée par Giulia Turchetti

En novembre ’95 avec la Déclaration de Barcelone le partenariat Euroméditerranéen était établi. Il s’agit d’un accord global qui concerne encore aujourd’hui l’Union Européenne et les pays du Sud de la Méditerranée, avec le but d’assurer à cette zone prospérité sociale, politique et économique à travers un dialogue et une collaboration constructifs entre les parties.

Les pays du Sud de la Méditerranée ou Pays Tiers Méditerranéens qui ont adhéré à l’accord du partenariat euroméditerranéen sont les suivants: Israël, Turquie, Liban, Syrie, Malte, Maroc, Chypre, Jordanie, Palestine, Algérie, Tunisie et Égypte. Aussi Libye, qui détient maintenant le statut d’observateur, et Mauritanie ont reçu l’invitation à souscrire l’accord du partenariat Euroméditerranéen, en tant que membres de l’Union du Maghreb avec Maroc, Tunisie et Algérie.
Pour ce qui concerne l’aspect politique les accords euroméditerranéens d’association et le dialogue entre les parties ont permi la réalisation d’une base commune pour le respect de la primauté du droit et des principes démocratiques, des libertés fondamentales, des droits humaines et de la lutte contre le terrorisme, ainsi que de l’abolition des armes de destruction massive.

Dans le context socioculturel il y a eu des changements pour ce qui concerne la stimulation du dialogue interreligieux, de la lutte contre l’immigration illégale, du recours aux mass media en tant que moyens pour la communication interculturelle, et de l’éducation dont le but est le respect des différentes identités culturelles.

Le partenariat économique et commercial qui vise à créer une zone de libre-échange ( ZLE ) dans le bassin méditerranéen est aussi important. Cette zone s’efforce d’abattre les obstacles commerciaux et les barrières douanières, qui empêchent la libre circulation des marchandises, les échanges de produits agricoles et de services. Les estimations de l’Institut de la Méditerranée indiquent que la ZLE causera une croissance du trafic maritime d’environ 16 % par apport aux tendances habituelles. L’accord a le but ambitieux de garantir le développement stable et soutenable aux Pays Tiers de la Méditerranée. L’UE partage aussi ce but en donnant son aide pour la croissance du secteur privé et des investissements, des nouvelles technologies, de l’économie de marché et pour la lutte contre la pauvreté dans les pays concernés.

Par ailleurs, avec la déclaration de Barcelone l’Union Européenne s’est engagée pour allouer des fonds au profit des Pays Tiers de la Méditerranée grȃce à la Banque Européenne d’investissement.
La promotion des petites et moyennes entreprises, le partage entre régions des Pays Tiers de la Méditerranée, l’abolition des obstacles face aux investissements étrangers directs par les Pays Tiers de la Méditerranée, la gestion durable de l’environnement et le rȏle clé de la femme dans le cadre de l’économie sont autres importantes initiatives.

Toutefois la mise en place et l’achèvement de la zone de libre-échange prévus pour le 2010 ont été retardés à cause de l’inactivité et manque de pragmatisme et réalisation des préceptes du partenariat Euroméditerranéen. L’Union Européenne a crée la Facilité euro-méditerranéenne d’investissments et partenariat en 2002 pour relancer à nouveau ce que avait été promis en 1995 avec la déclaration de Barcelone. Cette Facilité a le but de financer les projets qui concernent les petites et moyennes entreprises et les sociétés du secteur touristique, ainsi que les projets qui visent au progrès économique et social des pays au Sud de la Méditerranée. En conséquence de l’élargissement de l’UE, l’Union même a créé en 2004 la Politique Européenne de Voisinage ( PEV ) qui a vu en 2005 la rafitication des Plans d’Action à elle corrélés avec Israël, Palestine, Tunisie et Maroc. En 2007 les Plans d’Action avec Égypte et Liban ont été signé.

De plus à cette fin là en 2008 l’Union pour la Méditerranée a été créé qui a introduit parmi les nouveautés l’établissement du Group de travail sur la coopération industrielle euroméditerranée, qui vise à l’engagement des organisations, des associations d’entreprise, des organismes internationaux et des institutions de l’Union Européenne. Cela a le but de mettre en place de mesures concrètes et appropriées pour la réalisation de ce qui vient convenu sur base bisannuelle au rendez-vous entre les représentants de l’UE et les ministres de l’industrie des Pays Tiers de la Méditerranée.
Dans les dernières années par la suite des développements géopolitiques récents dus en partie au surgir des plusieurs manifestations qui ont éclaté dans les pays au Sud de la Méditerranée, les rapports entre l’UE et chaque Pays Tier de la Méditerranée ont changé.

À partir de 2012 on a commencé les négociations sur un possible Plan d’Action en Algérie en matière de sécurité, mesures anticorruption et énergie, dont le pays est l’un des plus gros producteurs.
En Libye, après la fin du régime Khadafi et la suivante guerre civile, l’UE est en train de contribuer à la création d’un état solide et basé sur le principe d’inclusion. L’UE réussit dans ce but à travers le support à l’action diplomatique jouée par les Nations Unies, la concrétisation d’une opération sur l’amélioration du contrȏle aux frontières et la disponibilité à fournir fonds de l’Instrument de voisinage.

Les liens avec la Tunisie ont bénéficié des effets du Printemps arabe. En effet, après la révolution du jasmin en 2011 l’Union Européenne a soutenu économiquement et politiquement le processus de démocratisation, qui a porté à une nouvelle constitution et à la réussite des élections parlementaires et présidentielles en 2014. À la suite de ces événements l’UE et la Tunisie ont instauré un partenariat privilégié qui envisage le renforcement de la coopération politique et économique entre les parties, à travers l’institution du partenariat pour la Mobilité du Mars 2014 et les négociations entamées en 2015 qui concernent une zone de libre échange globale.

Différent destin pour l’Egypte: à la suite de la révolution située dans le domaine des Printemps Arabes en 2011, l’Egypte n’a pas eu la stabilité politique nécessaire pour réaliser les progrès souhaités par l’UE avec son soutien dans la réalisation des réformes qui visent à la prospérité d’Egypt de tous les points de vue.

Enfin, Maroc bénéficie du statut avancé dans le domaine de la Politique Européenne de Voisinage, destiné à l’amélioration de la coopération entre les parties avec majeure aide par l’UE pour la réalisation des réformes politiques et économiques du pays. La collaboration Ue-Maroc en 2013 a créé la mise en place du Plan d’Action PEV et le partenariat pour la mobilité. Cette collaboration a été la première dans la zone de la Méditerranée à lancer les négociations qui concernent la facilitation de la délivrance des visas et l’accord de libre échange.

SOURCES :

- europarl.europa.eu
- lenius.it
- eur-lex.europa.eu
- capitanata2020.eu
- asbl.unioncamere.net

ECOWAS – CEDEAO et Projet “NourDign”, pour garantir la dignité de la femme en Afrique

Progetto ECOWAS - CEDEAO e NourDign dignità delle donne in Africa

ECOWAS – CEDEAO et Projet “NourDign”, pour garantir la dignité de la femme en Afrique

Auteur : Maria Luisa Spagnol
Traduction de Sofiane Lenormand
Juin 2015

Les débarquements continus de réfugiés sur les côtes italiennes et grecques font pression sur le problème de l’immigration, une question à laquelle l’Europe n’est pas en mesure de donner une réponse exacte : Il est évident que la seule solution ne peut se résumer à accueillir de manière inconditionnelle un flux migratoire sans aucunes règles.

Il est possible de répondre à la politique des truands et aux forces ravageuses de la criminalité organisée dans la gestion du problème en organisant des actions plus concrètes et efficaces comme celles du développement sur site. Le Projet NourDign, fortement souhaité par les associations ADA et ECOWAS , complétement pris en charge par l‘IDA, se distingue dans le cadre des projets de coopération internationale. En effet, il s’agit d’un projet à caractère socio-économique qui vise à préserver l’indépendance et la dignité des femmes africaines en ne résumant pas le tout en une simple aumône pour avoir “la conscience tranquille” mais en garantissant aussi tout de même des opportunités pour les investisseurs italiens. Actuellement, seize états d’Afrique de l’Ouest sont membres d’ECOWAS, née d’un projet formulé en 1964 par William Tubman, président libérien de l’époque.

Pour garantir la réussite du projet, il est avant tout nécessaire de préparer une stratégie structurée et complexe capable d’identifier les besoins de la population locale afin d’améliorer leur qualité de vie.
L’attention doit successivement être portée sur la transmissions des connaissances et sur la formation des travailleurs par le biais d’une action coordonnée ainsi qu’une participation active des institutions locales et des organismes actifs des sociétés comme les banques dans l’attribution du crédit.

La réussite d’un projet de coopération ne se limite pas à la fourniture d’un outil, d’un bien matériel qui pourrait être une machine. La clé du succès réside en réalité dans la transmission du savoir-faire, des connaissances et des acquis concernant les techniques renforcées des coopératives européennes qui peut se produire seulement en formant une classe de professeurs locaux, toujours dans le respect de l’expérience de l’histoire et des traditions des populations locales.

Les premiers projets pilote, en cours de réalisation en Côte d’Ivoire et au Sénégal, sont basés sur le processus de transformation du manioc, de la mangue, la noix de cajou, de la cacahouète et du tournesol sans oublier l’expansion du secteur de l’élevage dans le but de réduire la dépendance de ces pays à importer de la viande et des produits dérivés.

Nourdign est l’un des projets pilote typique qui prévoit la fourniture d’équipements et de matériel ainsi que leur manutention et un parcours de formation précis, de l’enseignant professionnel au technicien local. De toute façon, la faisabilité du projet ne peut s’effectuer indépendamment de l’analyse du marché, de l’identification des besoins des populations locales, de la recherche de partenaires et du choix de la chaine d’approvisionnement. La formule imaginée prévoit une promesse d’emploi de deux/trois femmes, qui se relaient sur des tours huit heures, pour chacune des unités productives, garantissant ainsi un salaire pour au moins dix/ quinze familles. Les projets de coopération comme le Projet NourDign représentent l’une des possibles réponses à l’actuelle question de l’immigration.

NOTES
- ECOWAS – en anglais: Economic Community of West African States
- CEDEAO – en français: Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest

SOURCES :
- http://www.ecowas.int/
- http://www.nourdign.org/invest_italian-version.html

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