Relations Italie Iran

Relations Internationales Italie Iran

Italia Iran i rapporti tra i 2 paesi

Auteur: Lorenzo Giusepponi
Traduction effectuée par Giulia Turchetti
Novembre 2017

Pourquoi devraient-elles, les entreprises italiennes, investir en Iran?

L’Iran appartient au groupe N-11 (les “Onze prochains”), c’est-à-dire qu’il s’agit d’un ensemble des prochains onze Pays qui, selon les valutations de Goldman Sachs, représenteraient avec les BRICS les économies les plus grandes du XXIème siècle avec des prometteuses perspectives de croissance. La République Islamique est la 29ème économie mondiale en vertu du PIB nominal, la 17ème en vertu du PIB en termes de parité de pouvoir d’achat et deuxième du Moyen-Orient. Elle a des caractéristiques qui lui projette vers un graduel procès de modernisation. Il y a de nombreux facteurs qui différencient le pays en le rendant une destination attractive pour les entreprises italiennes parmi lesquels, par exemple, sa position géographique stratégique, parce que le pays constitue un trait d’union entre Orient et Occident, sa composition démographique, en effet sa population compte d’environ 80 millions, dont le 60% est au-dessous de 30 ans, un taux élevé de formation, la profusion de ressources naturelles et la présence d’un vaste réseau d’infrastructures et télécommunications. Ensuite il ne manque pas la complémentarité entre l’économie iranienne et l’économie italienne, parce que le pays exige différentes classes de produits et surtout know-how et technologies qui l’industrie locale ne produit pas encore de façon suffisante.

Cadre économique de l’Iran

Le secteur économique qui contribue au PIB le plus est celui-là de services (53%), suivi par l’industrie (23%), et par l’agriculture (9%), mais en particulier le pétrole, considéré isolément, représente le 15%, puisque l’Iran est le quatrième producteur mondial de pétrole (11,3% des réserves mondiales) et deuxième producteur du gaz naturel (18%). Les données du 2016 estiment une croissance du PIB du 5,4% pour le 2017. Favorable est aussi le taux d’inflation qui est tombé à 14%, tandis que le taux de chômage se situerait à 10,7%. La dette publique est contenue, égale à environ 13% du PIB, tandis que la dette publique extérieur est inférieur à 1,5%. La programmation économique se base sur des plans établis sur vingt ans. Parmi les principales structures il y a la mise en oeuvre des réformes basées sur des principes d’économie de marché, comme la privatisation d’entreprises et de banques publiques. Les revenus du Trésor Public dépendent largement encore de la vente d’hydrocarbures et dérivés, et par conséquent sont soumis aux fluctuations des prix internationaux. Surtout l’industrie lourde a un fort contrôle de l’état. En effet la plus grande partie des dirigeants des entreprises couvrent postes de vice-ministre, et les autorités contrôlent les prix des secteurs de l’énergie, agricole, bancaire et monétaire. Pour le restant le tissu industriel est formé de petites et moyennes entreprises privées.

Système bancaire

Pour ce qui concerne le système bancaire dans l’Iran il y a 31 banques, dont 8 sont publiques tandis que 23 sont privées. La plus grande partie de banques, parmi lesquelles la Banque Centrale, on été reconnecté au système SWIFT avec la résultante possibilité d’effectuer des transactions internationaux.

Pourquoi faut-il investir en Iran? Et dans quels domaines?

Parce que Theran vise à regagner la part de marché perdue pendant la période de embargo et se présente comme plate-forme pour la circulation des produits dans la région, c’est-à-dire comme un marché qui pourrait dans l’ensemble dépasser 350 millions d’habitants. Les Autorités incluent aussi, parmi les points positifs, le potentiel touristique. En effet l’Iran possède 19 sites énumérés comme patrimoine mondial de l’Unesco. Mais surtout, on parle d’importants investissements pour la modernisation des installations et la création de nouvelles infrastructures. Donc il y a le besoin de participation d’entreprises étrangères. Les principaux secteurs où il faut investir sont les suivants:

• Construction: au cours des dernières années on a assisté au phénomène du boom immobilier qui a concerné surtout les zones résidentielles et les centres commerciaux. Parmi les projets de plus grande ampleur on constate celui-là des New Towns.
• Énergie électrique: les Autorités ont élaboré un plan de développement de sources alternatives, en annonçant investissements aussi dans le sources renouvelables. Cela est un secteur où on vise à la production de 5000 MW par an d’ici 2018. On souhaite aussi la participation étrangère pour l’échange technologique et know-how.
• Approvisionnement en eau, systèmes de collecte et traitement des déchets: en Iran l’eau est en train de devenir de plus en plus rare, et il faut qu’on adopte des systèmes modernes d’irrigation et dessalement.
• Véhicules automobiles: la demande de joint-venture avec marques étrangers pour la production de voitures particulières, machines agricoles, et transports publics est haute.

Relations internationales

Dans le domaine des relations internationales grâce aux importantes ressources énergétiques l’Iran est au premier rang dans le cadre OPEP. Malgré les tensions avec l’Arabie Saoudite il continue à exercer une influence importante dans la région. La Russie a déclaré d’appuyer l’entrée de l’Iran dans l’Organisation pour la coopération de Shangai (Chine, Russie, Inde, Pakistan, Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizstan et Tadjikistan), tandis que on parle également d’une toujours plus concrète implication du Theran dans l’Union économique Eurasienne (Russie, Kazakhstan, Biélorussie, Kirghizstan et Arménie). En plus il est en cours une action de revitalisation de la procédure d’adhésion de l’Iran dans l’Organisation mondiale du commerce, dont la demande remonte au 1996, mais elle a été bloqué par une série de veto américains. Toutefois le principal développement dans le cadre des relations internationales de l’Iran concerne la conclusion, réalisée en 2015, du Joint Comprehensive Plan of Action (Plan d’action global conjoint). Ce plan est entré en vigueur le 18 Octobre 2015 et prévoit, par différentes étapes, l’abolition des sanctions en vigueur motivées par l’activité du Pays dans le domaine nucléaire. Le 16 janvier 2016, après la relation positive de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), les NU, les USA et l’UE ont suspendu l’application des sanctions. Les prochaines étapes sont celles-ci prévues pour l’an 2023, où on attendra une relation NU sur les finalités civiles du nucléaire iranien et la cessation définie des sanctions.

Les relations commerciales et politiques entre Iran et Italie

Pour ce qui concerne les relations entre Iran et Italie, après la suspension des sanctions, en Europe on est retourné à parler des grandes possibilités offertes par le marché iranien. Le discours intéresse aussi l’Italie: elle est l’un des rares pays à avoir maintenu de bonnes relations avec l’Iran dans les trois dernières décennies, c’est-à-dire après la révolution du 1979 qui a transformé le Pays dans une République islamique antagoniste de l’Occident. Le président iranien Hassan Rohuani a déclaré plusieurs fois que l’Italie est pour les iraniens la “porte” vers l’Europe. Les deux gouvernements ont établi des relations diplomatiques officielles dans les années 50, lorsqu’en Italie il y avait la Démocratie Chrétienne et en Iran le shah. Pendant les années de présidence du conservateur Mahmud Ahmadinejad (2005-2013) les relations avec l’Italie étaient refroidies mais n’étaient pas cessés. Par exemple en 2009 Frattini, ministre des affaires étrangères du gouvernement Berlusconi, avait invité l’Iran à Trieste pour discuter la sécurité du Pakistan et Afghanistan. En 2013 Emma Bonino, ministre des affaires étrangères du gouvernement Letta, a été le premier chef diplomatique d’un pays européen à rendre visite à l’Iran après beaucoup de temps. Enfin en janvier 2016 Rouhani est allé à Rome, tandis que le Président du Conseil Renzi est allé à Theran en avril 2016. Dans le domaine commercial l’Italie est le deuxième partenaire commercial de l’Iran en Europe, précédé seulement de l’Allemagne, mais elle a occupé le premier rang du 2006 à 2012. Après la conclusion de l’accord nucléaire une délégation italienne de 180 petites et moyennes entreprises et 12 banques s’est rendue en Iran.

Développements récents

En ce moment les Autorités iraniennes visent à adopter des mesures de stabilisation de l’économie comme l’ouverture de Free Zones et Zones économiques spéciales. Les échanges commerciaux ont enregistré une croissance à partir du 2002 et ils ont atteint le niveau record en 2011 (7,97 millions d’euros). L’Italie est parmi les premiers exportateurs vers l’Iran. En 2016 la valeur des exportations était 1,5 milliards d’euros, marquant une croissance du +29% par rapport à 2015. Aussi les importations ont enregistré une croissance du +123,7% pour une valeur totale d’un milliard. L’Italie exporte en Iran surtout machines, tandis que elle importe pétrole brut et produits sidérurgiques. La Banque italienne, SACE et d’autres établissements se sont engagés en faveur des exportations en Iran à travers des dépenses de 4 milliards d’euros en crédit et 4 milliards en garanties aux ces lignes de crédit, plus 800 millions pour la reprise des PME qui opèrent dans le pays. Par conséquent malgré les dernières difficultés à cause de sanctions commerciales et financières, l’Iran reste toujours une bonne opportunité d’investissement.

Sources:

www.infomercatiesteri.it
www.ilpost.it

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