MAROC ET AFRIQUE DU NORD: LE NOUVEL OBJECTIF POUR LES ENTREPRISES MULTINATIONALES?
Auteur: Diego Caballero Vélez
21/12/2014
d.caballerovelez(a)gmail.com
Le Printemps Arabe de 2010, qui a commencé place Tahir au Caire et s’est répandu dans tout le monde arabe, a eu un impacte culturel, social et économique pour les pays du Moyen Orient et de l’Afrique du nord. Avec le Printemps Arabe les spéculations sur la situation économique des pays de l’Afrique du nord augmente car, à cause des protestations sociales et des changements radicaux au seins du gouvernement, le panorama économique a changé . Cela a augmenté la peur des investissements dans ces régions pour les entreprises multinationales. Mais est-ce que les pays de l’Afrique du nord sont toujours aussi peu sécuritaires pour les exportations?
Premièrement, il faut faire une distinction parmis les pays arabe de cette région, vu leur diversité. Alors que l’Algérie et la Lybie possèdent une économie monosectorial, à savoir, basée sur l’exportation des hydrocarbures, le Maroc, l’Egypte et la Tunisie à l’inverse basent leur économie sur des secteurs divers comme l’exportation manifacturière, les produits agricoles, les investissements étrangers, le tourisme, ect.
En Lybie et en Algérie, on recontre un excédent économique, à l’inverse des autres pays où il y a des déficits importants, vu l’irrégularité des secteurs d’investissement.
En Egypte, les Frères Musulmans sont réticents à exporter la dette à l’étranger et à se confronter avec des organisations financières étrangères. Ils choisissent donc des mesures alternatives comme par exemple l’augmentation des taxes et la nationalisation des terres octroyées à des entreprises privée. Ils optent donc pour una politique populiste à cause de l’instabilité du pays et ils l’appliquent à la politique économique, en augmentant ainsi l’incertitude des exportations des multinationales.
La Tunisie, elle, a travaillé pour faciliter les investissements internationaux : et a mis en place des négociations avec la Banque Mondiale pour faciliter le commerce avec le pays.
Pour finir, le Maroc est le pays le plus fiable d’un point de vu commercial, en considérant que il a développé son commerce et consolidé son économie, parallèlement au développement de politiques économiques importantes.
En ce qui concerne les investissements étrangers, le grand bénéficiaire est justement le Maroc. Les investissements étrangers ont augmenté de manière significative dans les pays du Maghreb grâce à l’augmentation de la stabilité sociale, la libéralisation économique et la vente d’entreprises publiques à des societés étrangères. Le Maroc a aussi établi des accords de libre-échange avec des tiers, comme l’UE, la Turquie et les zones arabes (où un libre-échange est possible).
Les secteurs dans lesquels les multinationales investissent le plus sont les télécomunications, l’industrie, les assurances, les matières premières et le secteur pétrolier et chimique. Il se présente toutefois de nombreux obstacles : l’accès au pays, les coûts de financements et aussi l’importance des garanties necéssaires pour obtenir un prêt (226%). En conséquence, de nombreuses entreprises ont du mal à considérer ces pays pour de possibles investissements.
Pour conclure, malgré que les investissements dans ces pays soient risqués, on voit quand même un regain d’intérêt des invertisseurs dans les régions d’Afrique du nord, après la baisse de 2011 provoqués par les désordres socials. Le meilleur investissement, à mon avis, aurait été possible grâce à la connaissance des situations internes de ces pays, pour pouvoir en saisir les opportunités naissantes.
SOURCES
- www.Africainfomarket.com Situación de la Inversion Directa en Marruecos, 2007 July
- ESCRIBANO, G. La Reconfiguración de las Políticas Económicas en el Norte de África, Real Instituto Elcano http://www.realinstitutoelcano.org/wps/portal/rielcano/contenido?WCM_GLOBAL_CONTEXT=/elcano/elcano_es/zonas_es/mediterraneo+y+mundo+arabe/ari48-2012