Le plan économique de Donald Trump

Le plan économique de Donald Trump

Trump piano economico per gli Stati Uniti d America

Rédaction et traduction effectuées par Lorenzo Giusepponi
Traduction effectuée par Giulia Turchetti
Décembre 2017

Après une longue et féroce campagne pour la présidence américaine, Donald Trump a triomphé sur Hillary Clinton. Maintenant le républicain est le 45ème président des USA et son premier mandat va durer de 2017 à 2021. Son plan économique met l’accent sur “l’Amérique d’abord”. Trump est entré dans la Maison Blanche avec une majorité républicaine dans les deux Chambres du Congrès. Mais ses conflits précédents avec les leaders du parti, en particulier avec le président de la Chambre des représentants Paul Ryan, indiquent qu’il pourrait avoir des difficultés en faisant approuver tout son programme législatif. Entre-temps les démocratiques pourraient empȇcher certaines de ses propositions, malgré le désavantage numérique en Congrès. D’une part, pour ses partisans, Trump répresente une possibilité de bouleverser un régime qui a augmenté les inégalités et réduit les niveaux de vie, selon beaucoup d’américains; d’autre part, les moins satisfaits investisseurs craignent que le mantra anti-mondialisation Trump puisse répandre le protectionnisme à travers le monde, établir barrières commerciales et freiner la croissance économique mondiale.

Réactions après la nouvelle de la victoire

Pas toujours Trump a été clair et cohérente dans ses politiques, et lorsque il l’a été, celles-ci se sont révélés non-conventionnels juste assez pour entraȋner des conséquences imprévisibles.
L’incertitude qui résulte de cela aide à expliquer la réaction des marchés après sa victoire enregistrée la première matinée du 9 novembre 2016. Les indices Dow Jones, S&P 500 et Nasdaq ont commencé à tomber ainsi que les marchés d’actions européen, japonais et chinois. Après, ces premières réactions ont pris une direction inverse, sauf le peso mexicain, qui a continué à perdre valeur par rapport au dollar. Voici, donc, les plans de Trump dans les principaux secteurs de l’économie.

Croissance

Pendant le troisième débat télévisé Trump avait promis d’élever le PNB du 1% au 4% et encore jusqu’au 6% annuel. Trump croit dans l’économie de l’offre, c’est-à-dire la théorie selon laquelle l’augmentation de la production aboutit à une croissance économique. La politique fiscale de cette théorie se concentre sur les entreprises. Les instruments dont elle se sert sont les allègements fiscaux et la déréglementation. Les entreprises qui bénéficient de ces politiques assument plus de travailleurs et la croissance de l’emploi qui en découle génère plus demande qui, à son tour, incite une nouvelle croissance. Toutefois Arthur Laffer, l’initiateur de la théorie, soutient que les taux d’imposition devraient ȇtre supérieurs par rapport à aujourd’hui pour que cette stratégie fonctionne. Le Secrétaire au Trésor Steve Mnuchin est par contre moins optimiste. Il a dit pendant le Congrès que le but de l’administration est ce de 3% ou au dessus. La Tax Foundation est plus confiante par rapport aux prévisions de Trump. Une prévision du think tank, qui remonte au septembre, montre que ces politiques augmenteraient le PNB du 6,9% jusqu’au 8,2% à long terme.

Occupation

En septembre 2016 le Peterson Institute for International Economics (PIIE) a écrit que au cas où elles devaient ȇtre mise en oeuvre, les politiques de Trump provoqueraient une “guerre commerciale qui pourrait faire écraser l’économie américaine vers la récession, et elles coûteraient plus de 4 millions des lieux de travail dans le secteur privé”. Moody’s est seulement légèrement moins pessimiste et affirme que les politiques de Trump auraient comme résultat la perte de 3,5 millions de lieux de travail après 4 ans, avec une possible augmentation du chômage au 7% par rapport au niveau actuel du 4,9%. Trump a dit qu’il veut créer des emplois en éliminant l’outsourcing en reprenant les lieux de travail du Japon, de la Chine et du Mexique en assurant aux américains la priorité dans le remplir les lieux de travail vides. Le problème existe vraiment. En effet les USA ont perdu, entre 1998 et 2010, le 34% des lieux de travail dans l’industrie manifacturière. La plupart a été transféré à l’étranger par des entreprises américaines pour questions d’épargne, autres employés ont été supplanté par les nouvelles technologies, parmi lesquelles la robotique, l’intelligence artificielle et la bio-ingénierie. Des cours de formation sponsorisées par le gouvernement dans ces domaines spécifiques créeraient plus occupation pour les travailleurs américains par rapport à la guerre commerciale de Trump.

Impôts

Mȇme dans ce cas Trump a fait levier sur la frustration des beaucoup d’américains: le sentiment d’insécurité financière, inégalité et faibles revenus. Trump mȇme qui a été férocement accusé pour avoir évadé le fisc pour environ 20 ans, a promis allègements fiscaux à toutes le catégories des revenus. Il a aussi affirmé de garantir que le riches paient leur juste part. Toutefois une analyse de la Tax Foundation a découvert que le plan budgétaire de Trump aiderait dans une mesure disproportionnée les américains les plus riches, en lui permettant d’épargner des millions. Le 17 décembre les républicains de Chambre et Sénat ont émané un projet de loi, pour réviser les lois fiscales fédérales, et la prochaine semaine aura lieu la votation. Parmi les nombreuses choses, la loi conserverait la structure actuelle des sept taxes sur les revenus des personnes physiques, mais, dans la plupart des cas elle abaisserait les taux. Elle mettrait fin à partir de 2019 à l’obligation individuelle imposée par l’Affordable Care Act, qui prévoit une amende pour ceux qui n’ont pas une couverture d’assurance. En plus, elle changerait la méthode de mesure d’inflation et étabirait la taxe sur les revenus des sociétés au 21%.

Échanges commerciaux

Sur le site web de sa campagne électorale Trump avait promis de “négocier des accords commerciales, appropriés qui créaient emploi, augmentaient les salaires des américains et abaisseraient le déficit de la balance commerciale des USA”, arguant que décennies de des politiques de libre-échange ont causé l’effondrement de l’industrie manufacturière américaine.
• Mexique et ALENA: le Mexique a été objet d’une critique particulière. Trump a menacé à plusieurs reprises de virer tarifs du 35% sur véhicules importés du Mexique. Pour un valeur de $74 milliards les véhicules étaient la plus grande catégorie parmi les biens importés du Mexique en 2015, après ce que a ramené le site du Représentant pour le Commerce. En 2015 les USA avaient un déficit envers le Mexique de $67,5 milliards pour ce qui concerne le commerce de biens, mais un surplus de $9,6 milliards en termes de services. Trump a aussi fait objet exclusif d’attention l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), par lui mȇme dénommé “le pire accord commercial jamais approuvé dans le pays”. On pense que Trump réclame une rénegociation de l’ALENA, ou le retrait de cet accord. Conformément à l’article 2205 du traité il aurait l’autorité de se retirer de l’accord moyennant un préavis de 6 mois. Toutefois selon les experts il aurait bésoin du soutien du Congrès.
• Partenariat transpacifique: Le Partenariat transpacifique (PTP) est un accord commercial que les USA avaient signé mais qui n’avait été pas ratifié par le Congrès. Il aurait réduit les barrières commerciales entre 12 des pays qui donnent sur le Pacifique. Les perspectives de l’accord étaient déjà vagues avant que l’élection de Trump le rendait des vieux papiers. En janvier Trump a signé un décret pour se ritirer d’ultérieurs négociations sur le traité en promettant de le remplacer avec une série d’accords bilatéraux.
• Chine: le président a aussi critiqué la Chine en soutenant qu’elle supprime le valeur de sa devise, le yuan, en vue d’obtenir un profit dans les exportations. Alors que la Chine est restée ancrée au dollar en conservant le valeur du yuan inférieur au dollar du 2008 à 2010, les preuves montrent comme le gouvernement est en train d’intervenir pour soulever plutôt que d’abaisser le valeur du yuan. Les réserves de devices du pays ont baissé d’environ $4 trillions en mars 2014 jusqu’à peu plus de $3,1 trillions en octobre. Malgré cela Trump a promis de classer la Chine comme un manipulateur de devices et d’imposer tarifs sur les exportations jusqu’au 45%.

Infrastructures

Trump a promis d’augmenter considérablement les investissements dans les infrastructures. Son projet, le plus important, consiste dans le mur qu’il a promis de construir long de la frontière avec le Mexique, et il insiste sur le fait que le Mexique remboursera les USA pour son coût, que il a estimé ȇtre entre $5 et £10 milliards. Estimations indépendants et le leader de la majiorité en Sénat Mitch McConnell ont estimé le coût d’environ $25 milliards. Au-delà du mur de frontière Trump a fait les premiers pas pour incentiver d’autres projets parmi lesquelles: amélioration des réseaux électriques et systèmes de télécommunication, mais aussi réparations et améliorations d’autoroutes, ponts, ports, aéroports et conduites.

Santé

Trump a promis de retirer et remplacer l’Affordable Care Act, aussi connu comme Obamacare, grâce auquel 20 millions de personnes ont une assurance et dont le schéma a des difficultés à fonctionner efficacement, puisqu’il se base sur la compétition entre les assureurs pour fournir couvertures économiquement accessibles et cette compétition a diminué. Dans les premiers jours d’administration il y avait peu de clarté sur ce qui aurait remplacé l’Obamacare. Pendant sa campagne Trump a proposé des mesures pour financer Medicaid, importer des médicaments, permettre aux assureurs de vendre au-delà des frontières d’état, et aux patients de retrancher les primes d’assurance de la déclaration des revenus ainsi que de choisir parmi les soins médicaux économiquement plus profitables.

Immigration

Trump a fait de l’immigration le fer de la lance de sa campagne, dépuis l’annonce de sa candidature en juin 2015. Il a proposé de changer la loi fédérale pour éviter que ceux qui sont nés dans les USA des parents clandestins acquièrent immédiatement la citoyenneté. Il veut que les migrants soient sélectionnés en fonction de leurs chances de réussite en Amérique et leur capacité à ȇtre financièrement indépendants. Après l’expiration du travel ban de 120 jours qui empȇchait aux migrants provenants de 7 Pays à majorité musulmane d’entrer dans les USA, Trump permettra à eux d’entrer à nouveau dans les USA, à travers des règles plus strictes envers les demandeurs de 11 Pays à “haut risque”, qui seront bloqué pour un contrôle de 90 jours. Le département de la sécurité intérieure collectera plus données bibliographiques, comme les noms des membres de la famille et les précédentes lieux d’emploi. Autre promesse: celle-ci d’expulser les migrants clandestins avec antécédents judiciaires, dont le numéro va de 2 à 3 millions, et il a demandé au Congrès de bloquer les fonds aux “villes sanctuaires”.

Dette nationale

Trump a critiqué à plusieurs reprises l’accroissement de la dette publique qui, au 30 janvier, s’attestait à environ $20 trillions. D’autre part certaines analyses indépendants croient que le plan de Trump pour l’abaissement des taxes et l’augmentation des dépenses publiques sur les infrastructures et la défense ajouterait trillions des dollars à cette dette.

Énergie

Trump a défini à plusieurs reprises le changement climatique comme un canular. En mai il a declaré qu’il aurait renégocié l’accord de Paris de l’année précédente, qui voyait 195 nations à s’engager afin de maintenir la température moyenne mondiale au-dessous de 2 degrés Celsius en plus par rapport aux niveaux préindustriels. Les USA sont responsables pour le 20% des émissions globales de CO2. Il serait difficile par les autres signataires de l’accord de Paris atteindre le but sans le soutien des USA. Trump a dit qu’il veut négocier un accord meilleur, mais les dirigeants de l’Allemagne, France et Italie pensent que l’accord n’est pas négociable. Chine et Inde se sont associées aux autres chefs d’état dans l’affirmation qu’elles auraient maintenu leur engagement face à l’accord. En plus, il faudrait 4 ans pour se retirer: cela signifie qu’elle deviendra question de débat lors des prochaines élections présidentielles. Le plan de Trump pour les premiers 100 jours de gouvernement incluait la promesse “d’effacer milliards de dollars avec lesquels on finance les programmes des Nations unies pour le changement climatique et utiliser cet argent pour réparer infrastructures environnementales et d’eau américaines. En octobre 2017 l’administration Trump a annoncé de retirer le Clean Power Plan qui avait été projeté pour réduire d’ici 2030 les émissions de CO2 du 32% au-dessous des niveaux du 2005. Le retrait élimenerait les limites de l’ère de Obama sur les émissions de CO2 imposés aux centrales électriques américaines. Cela faisait partie de la promesse que Trump avait faite pendant la campagne de revitaliser l’industrie houillère et de maintenir l’engagement vers le technologies du charbon propre. Trump a affirmé que cela augmenterait les salaires de $30 trillions au cours de 7 ans. Le chef de l’EPA, l’Agence de protection de l’environnement, Scott Pruitt a signé récemment une suggestion pour retirer la loi, mais celle-ci devra traverser maintenant une phase de débat public formel avant d’ȇtre adoptée: un procès qui pourrait exiger mois. Enfin Trump a aussi garanti grands perforations sur le sol américain pour l’extraction du pétrole de schiste et gaz naturels. On craint aussi qu’il puisse réduire les investissements dans le domaine des sources d’énergie renouvelables.

Politique monétaire

Celle-ci n’est pas exactement un domaine de compétence du gouvernement, puisque les taux d’intérêt sont établis par la banque centrale américaine, la Federal Reserve, connue aussi comme Fed.
Toutefois pendant notre présidence on craignait que la victoire de Trump pouvait miner son indépendance. Le président entrant avait précédemment accusé la Fed de maintenir baisses les charges financières pour aider le président Obama et a declaré que le politiques de la banque centrale ont créé une économie fausse. En avril il avait dit qu’il aurait absolument soutenu les tentatives de réduire les pouvoirs de la Fed. Celle-ci doit produire le niveau maximal d’emploi (c’est-à-dire un taux de chômage entre le 4,5% et le 5%), et maintenir la stabilité de prix (inflation au 2%). Toutefois à l’exception de ces prescriptions elle est indépendante: elle ne doit pas avoir le soutien d’aucune branche du gouvernement pour changer la politique monétaire. Après les accusations de Trump sur l’action politique de la Fed certains ont exprimé la crainte que Trump puisse attaquer l’indépendance de la politique monétaire comme d’autres présidents ont déjà fait. Aujourd’hui on peut constater un détachement entre les prestations des marchés financiers et celles réelles. Tandis quel es marchés d’actions continuent à atteindre nouveaux niveaux, la croissance moyenne de l’économie américaine a été seulement du 2% dans la première moitié du 2017, plus lente par rapport à la période de présidence de Obama. Pendant les premiers 3 mois du 2017 533 000 personnes ont obtenu un travail, mais il s’agit du plus faible total à partir de 2011, pour un trimestre janvier-mars. L’inflation est baisse et les bénéfices des entreprises sont en hausse. Évaluations hautes de marché alimentées par liquidité et exubérance irrationnelle ne reflètent pas la réalité économique.

Sources: ” Le plan économique de Donald Trump ”

- www.investopedia.com
- www.thebalance.com
- www.theguardian.com
- www.fortune.com
- www.forbes.com
- www.bbc.com
- www.nytimes.com

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Chine et Afrique: binȏme parfait

Chine et Afrique: binȏme parfait

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CHINE ET AFRIQUE: BINȎME PARFAIT

Auteur: Elisa Mariani
Traduction effectuée par Giulia Turchetti
Octobre 2016

Le sommet Chine-Afrique, qui a eu lieu à Pékin en novembre 2016, réunissait 48 des plus hautes autorités Africaines et a signé de cette façon le début d’une forte coopération. Dès son déroulement beaucoup a été fait, jusqu’à toucher plus de 200 milliards de dollars en échanges commerciaux entre les parties au cours de l’année 2014, et jusqu’arriver aux plus récents développements en matière d’infrastructure sur le terrain africain.

En premier lieu les racines de cette union et syntonie doivent être recherchées dans l’intérêt que la Chine a par apport aux ressources naturelles africaines, premièrement celles énergétiques. Du continent africain surtout bois, diamants, or, cobalt, platinum, uranium, pétrol viennent exportés dans le territoire chinois. Par conséquent grȃce à la richesse du territoire l’Afrique bénéficie d’un soutien économique et politique concret et important. Cela vient de l’une des principales puissances de la planète, qui désormais investit depuis longtemps dans la construction des installations hydroélectriques, des barrages, des chemins de fer, des édifices publics, des routes et télécommunications en Afrique.

La Chine a adopté un accord avec l’Algérie, par exemple, qui envisage l’utilisation de l’or noir, comme il est présent en grandes quantités dans le sol algérien, en retour de l’édification d’établissements scolaires, institutionnelles et d’autre nature. Tandis que 9 milliards de dollars ont été alloué pour la création, assurée par entreprises chinoises, des barrages et des chemins de fer, en retour de l’autorisation destinée à l’utilisation des mines de cuivre et cobalt dans la République Démocratique du Congo.

Récemment lors d’une interview au cours du Sommet global africain sur les investissements, Sindiso Ngwenya, Sécretaire Général du Marchécommun de l’Afrique orientale et Méridionale, a évoqué l’importance du soutien chinois au développement des infrastructures dans la Zone Tripartite de libre-échange Africaine, qui comprend 26 pays, destinés à construire un marché unique basé sur le succès dans le secteur industriel et des infrastructures et sur l’élimination des droits de douane et d’autres obstacles à la libre circulation des marchandises. En outre Ngwenya a souligné comme ce soutien par la Chine a contribué à augmenter considérablement l’intégration et le commerce entre les régions d’Afrique, à encourager le développement en matière d’énergie, d’agriculture et de ressources humaines, qui représentent seulement un certain nombre des conditions principaux pour la réalisation des objectifs prévus dans l’Agenda 2063 . Il s’agit d’un plan de développement et changement socio-économique africain pour les 50 prochaines années.

Le 2006 a été l’année charnière pour les rapports entre les deux pays, partageant tous deux l’état de voie de développement. Lors du déroulement du susmentionné sommet Chine-Afrique le président Hu Jintao a annoncé plusieurs initiatives concrètes au profit de la prospérité et le bienêtre des pays africains. Ces initiatives doivent être mis en oeuvre pour l’an 2009, parmi lesquelles un budget initial de 5 milliards de dollars répartis en crédits à l’exportation et prêts, et la création d’un fonds de développement Chine-Afrique qui vise à augmenter les investissements chinois dans le continent africain. En plus, lors de cette réunion la Chine a donné sa disponibilité à éliminer le déficit aux pays les plus pauvres et à augmenter le nombre de marchandises qui de l’Afrique franchissent la frontière de la Chine sans l’obstacle des barrières douanières, ainsi que à former 15 000 personnes qualifiées dans le domaine de l’agriculture, de l’éducation et de la médecine.

La Chine a intérêt pour la formation et les investissements dans le secteur agricole parce qu’elle a bésoin d’importer matières premières comme tabac ou coton de l’Afrique. C’est pour cette raison que la Chine a donné le début à l’installation de 48 établissements agricoles à l’avant-garde en Afrique, pour apporter son soutien aux producteurs de l’endroit.

Mais cet accord historique, bien que critiqué et redouté tant des États-Unis que par l’Union Européenne, continue toujours à donner ses fruits et à être un bon exemple pour d’autres économies.
Les États-Unis et l’Union Européenne sont tous les deux possibles alliés de l’Afrique mais qui toutefois jusqu’ici ne se sont pas montrés tant compétitifs et concrets que la Chine. Avant tout le budget de 60 milliards de dollars annoncé par le leader chinois Xi Jinping confirme le succès de ce partenariat. Ce chiffre vise à promouvoir les investissements chinois en Afrique. En effet en décembre 2015 lors du Forum sur la coopération sino-africaine qui a eu lieu à Johannesburg, le président a déclaré que ces fonds serviront pour la réalisation d’un plan de coopération entre les parties pour la prospérité d’Afrique, parmi lesquelles 40 milliards investis dans prêts sans intérêts et à taux réduit, plus de 150 millions de dollars pour apporter une assistance alimentaire aux populations africaines affectées par El Niño. Cela s’agit d’un phénomène atmosphérique extrême qui a compromis les récoltes dans ces zones.

En plus, selon ce que le président sud-africain Jacob Zuma a déclaré, l’Afrique voudrait remettre à l’honneur l’exploitation minière, qui a été affecté récemment par la chute de la demande des matières premières et des prix des produits, même grȃce à la contribution chinois.

Enfin, significatif est l’expansion de la compagnie de téléphone chinoise Huawei sur les marchés, qui gére en Afrique un chiffre d’affaires de plus de 3 milliards de dollars, grȃce à la réalisation des réseaux téléphoniques nationales et Internet en Zambie et
Nigéria.

Sources article “Chine et Afrique: binȏme parfait”

- focac.org
- infoaut.org
- cooperazioneallosviluppo.esteri.it
- repubblica.it

Du partenariat euroméditerranéen jusqu’à la PEV

Du partenariat euroméditerranéen jusqu’à la PEV

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DU PARTENARIAT EUROMÉDITERRANÉEN JUSQU’À LA PEV: L’UE AU SOUTIEN DES PAYS TIERS MÉDITERRANÉENS

Auteur : Elisa Mariani

Traduction effectuée par Giulia Turchetti

En novembre ’95 avec la Déclaration de Barcelone le partenariat Euroméditerranéen était établi. Il s’agit d’un accord global qui concerne encore aujourd’hui l’Union Européenne et les pays du Sud de la Méditerranée, avec le but d’assurer à cette zone prospérité sociale, politique et économique à travers un dialogue et une collaboration constructifs entre les parties.

Les pays du Sud de la Méditerranée ou Pays Tiers Méditerranéens qui ont adhéré à l’accord du partenariat euroméditerranéen sont les suivants: Israël, Turquie, Liban, Syrie, Malte, Maroc, Chypre, Jordanie, Palestine, Algérie, Tunisie et Égypte. Aussi Libye, qui détient maintenant le statut d’observateur, et Mauritanie ont reçu l’invitation à souscrire l’accord du partenariat Euroméditerranéen, en tant que membres de l’Union du Maghreb avec Maroc, Tunisie et Algérie.
Pour ce qui concerne l’aspect politique les accords euroméditerranéens d’association et le dialogue entre les parties ont permi la réalisation d’une base commune pour le respect de la primauté du droit et des principes démocratiques, des libertés fondamentales, des droits humaines et de la lutte contre le terrorisme, ainsi que de l’abolition des armes de destruction massive.

Dans le context socioculturel il y a eu des changements pour ce qui concerne la stimulation du dialogue interreligieux, de la lutte contre l’immigration illégale, du recours aux mass media en tant que moyens pour la communication interculturelle, et de l’éducation dont le but est le respect des différentes identités culturelles.

Le partenariat économique et commercial qui vise à créer une zone de libre-échange ( ZLE ) dans le bassin méditerranéen est aussi important. Cette zone s’efforce d’abattre les obstacles commerciaux et les barrières douanières, qui empêchent la libre circulation des marchandises, les échanges de produits agricoles et de services. Les estimations de l’Institut de la Méditerranée indiquent que la ZLE causera une croissance du trafic maritime d’environ 16 % par apport aux tendances habituelles. L’accord a le but ambitieux de garantir le développement stable et soutenable aux Pays Tiers de la Méditerranée. L’UE partage aussi ce but en donnant son aide pour la croissance du secteur privé et des investissements, des nouvelles technologies, de l’économie de marché et pour la lutte contre la pauvreté dans les pays concernés.

Par ailleurs, avec la déclaration de Barcelone l’Union Européenne s’est engagée pour allouer des fonds au profit des Pays Tiers de la Méditerranée grȃce à la Banque Européenne d’investissement.
La promotion des petites et moyennes entreprises, le partage entre régions des Pays Tiers de la Méditerranée, l’abolition des obstacles face aux investissements étrangers directs par les Pays Tiers de la Méditerranée, la gestion durable de l’environnement et le rȏle clé de la femme dans le cadre de l’économie sont autres importantes initiatives.

Toutefois la mise en place et l’achèvement de la zone de libre-échange prévus pour le 2010 ont été retardés à cause de l’inactivité et manque de pragmatisme et réalisation des préceptes du partenariat Euroméditerranéen. L’Union Européenne a crée la Facilité euro-méditerranéenne d’investissments et partenariat en 2002 pour relancer à nouveau ce que avait été promis en 1995 avec la déclaration de Barcelone. Cette Facilité a le but de financer les projets qui concernent les petites et moyennes entreprises et les sociétés du secteur touristique, ainsi que les projets qui visent au progrès économique et social des pays au Sud de la Méditerranée. En conséquence de l’élargissement de l’UE, l’Union même a créé en 2004 la Politique Européenne de Voisinage ( PEV ) qui a vu en 2005 la rafitication des Plans d’Action à elle corrélés avec Israël, Palestine, Tunisie et Maroc. En 2007 les Plans d’Action avec Égypte et Liban ont été signé.

De plus à cette fin là en 2008 l’Union pour la Méditerranée a été créé qui a introduit parmi les nouveautés l’établissement du Group de travail sur la coopération industrielle euroméditerranée, qui vise à l’engagement des organisations, des associations d’entreprise, des organismes internationaux et des institutions de l’Union Européenne. Cela a le but de mettre en place de mesures concrètes et appropriées pour la réalisation de ce qui vient convenu sur base bisannuelle au rendez-vous entre les représentants de l’UE et les ministres de l’industrie des Pays Tiers de la Méditerranée.
Dans les dernières années par la suite des développements géopolitiques récents dus en partie au surgir des plusieurs manifestations qui ont éclaté dans les pays au Sud de la Méditerranée, les rapports entre l’UE et chaque Pays Tier de la Méditerranée ont changé.

À partir de 2012 on a commencé les négociations sur un possible Plan d’Action en Algérie en matière de sécurité, mesures anticorruption et énergie, dont le pays est l’un des plus gros producteurs.
En Libye, après la fin du régime Khadafi et la suivante guerre civile, l’UE est en train de contribuer à la création d’un état solide et basé sur le principe d’inclusion. L’UE réussit dans ce but à travers le support à l’action diplomatique jouée par les Nations Unies, la concrétisation d’une opération sur l’amélioration du contrȏle aux frontières et la disponibilité à fournir fonds de l’Instrument de voisinage.

Les liens avec la Tunisie ont bénéficié des effets du Printemps arabe. En effet, après la révolution du jasmin en 2011 l’Union Européenne a soutenu économiquement et politiquement le processus de démocratisation, qui a porté à une nouvelle constitution et à la réussite des élections parlementaires et présidentielles en 2014. À la suite de ces événements l’UE et la Tunisie ont instauré un partenariat privilégié qui envisage le renforcement de la coopération politique et économique entre les parties, à travers l’institution du partenariat pour la Mobilité du Mars 2014 et les négociations entamées en 2015 qui concernent une zone de libre échange globale.

Différent destin pour l’Egypte: à la suite de la révolution située dans le domaine des Printemps Arabes en 2011, l’Egypte n’a pas eu la stabilité politique nécessaire pour réaliser les progrès souhaités par l’UE avec son soutien dans la réalisation des réformes qui visent à la prospérité d’Egypt de tous les points de vue.

Enfin, Maroc bénéficie du statut avancé dans le domaine de la Politique Européenne de Voisinage, destiné à l’amélioration de la coopération entre les parties avec majeure aide par l’UE pour la réalisation des réformes politiques et économiques du pays. La collaboration Ue-Maroc en 2013 a créé la mise en place du Plan d’Action PEV et le partenariat pour la mobilité. Cette collaboration a été la première dans la zone de la Méditerranée à lancer les négociations qui concernent la facilitation de la délivrance des visas et l’accord de libre échange.

SOURCES :

- europarl.europa.eu
- lenius.it
- eur-lex.europa.eu
- capitanata2020.eu
- asbl.unioncamere.net

ECOWAS – CEDEAO et Projet “NourDign”, pour garantir la dignité de la femme en Afrique

Progetto ECOWAS - CEDEAO e NourDign dignità delle donne in Africa

ECOWAS – CEDEAO et Projet “NourDign”, pour garantir la dignité de la femme en Afrique

Auteur : Maria Luisa Spagnol
Traduction de Sofiane Lenormand
Juin 2015

Les débarquements continus de réfugiés sur les côtes italiennes et grecques font pression sur le problème de l’immigration, une question à laquelle l’Europe n’est pas en mesure de donner une réponse exacte : Il est évident que la seule solution ne peut se résumer à accueillir de manière inconditionnelle un flux migratoire sans aucunes règles.

Il est possible de répondre à la politique des truands et aux forces ravageuses de la criminalité organisée dans la gestion du problème en organisant des actions plus concrètes et efficaces comme celles du développement sur site. Le Projet NourDign, fortement souhaité par les associations ADA et ECOWAS , complétement pris en charge par l‘IDA, se distingue dans le cadre des projets de coopération internationale. En effet, il s’agit d’un projet à caractère socio-économique qui vise à préserver l’indépendance et la dignité des femmes africaines en ne résumant pas le tout en une simple aumône pour avoir “la conscience tranquille” mais en garantissant aussi tout de même des opportunités pour les investisseurs italiens. Actuellement, seize états d’Afrique de l’Ouest sont membres d’ECOWAS, née d’un projet formulé en 1964 par William Tubman, président libérien de l’époque.

Pour garantir la réussite du projet, il est avant tout nécessaire de préparer une stratégie structurée et complexe capable d’identifier les besoins de la population locale afin d’améliorer leur qualité de vie.
L’attention doit successivement être portée sur la transmissions des connaissances et sur la formation des travailleurs par le biais d’une action coordonnée ainsi qu’une participation active des institutions locales et des organismes actifs des sociétés comme les banques dans l’attribution du crédit.

La réussite d’un projet de coopération ne se limite pas à la fourniture d’un outil, d’un bien matériel qui pourrait être une machine. La clé du succès réside en réalité dans la transmission du savoir-faire, des connaissances et des acquis concernant les techniques renforcées des coopératives européennes qui peut se produire seulement en formant une classe de professeurs locaux, toujours dans le respect de l’expérience de l’histoire et des traditions des populations locales.

Les premiers projets pilote, en cours de réalisation en Côte d’Ivoire et au Sénégal, sont basés sur le processus de transformation du manioc, de la mangue, la noix de cajou, de la cacahouète et du tournesol sans oublier l’expansion du secteur de l’élevage dans le but de réduire la dépendance de ces pays à importer de la viande et des produits dérivés.

Nourdign est l’un des projets pilote typique qui prévoit la fourniture d’équipements et de matériel ainsi que leur manutention et un parcours de formation précis, de l’enseignant professionnel au technicien local. De toute façon, la faisabilité du projet ne peut s’effectuer indépendamment de l’analyse du marché, de l’identification des besoins des populations locales, de la recherche de partenaires et du choix de la chaine d’approvisionnement. La formule imaginée prévoit une promesse d’emploi de deux/trois femmes, qui se relaient sur des tours huit heures, pour chacune des unités productives, garantissant ainsi un salaire pour au moins dix/ quinze familles. Les projets de coopération comme le Projet NourDign représentent l’une des possibles réponses à l’actuelle question de l’immigration.

NOTES
- ECOWAS – en anglais: Economic Community of West African States
- CEDEAO – en français: Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest

SOURCES :
- http://www.ecowas.int/
- http://www.nourdign.org/invest_italian-version.html

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Pays en voie de développement. Comment peut-on sortir du piège de la pauvreté?

Paesi in via di sviluppo, Come uscire dalla trappola della povertà

Pays en voie de développement. Comment peut-on sortir du piège de la pauvreté ?

Auteur: Pierre Varasi
Avril 2015
Traduction par Dott.sa Maria Luisa Spagnol

Environ 2.5 milliards de personnes dans le monde vivent sous le seuil de la pauvreté, avec 2 $ par jour. 1.3 milliard vivent en dessous du seuil de pauvreté c’est-à-dire avec moins de 1,25 $ par jour. L’Afrique Sud – Saharienne représente à elle seule 46,8 % de ces données, données de 2011. Tout de suite après il y a l’Asie du Sud, 24,5 %. Evidemment il est important de s’interroger à propos des origines et des causes de ce phénomène, mais il n’est pas facile de les trouver : des spécialistes attribuent la faute à leur « naturel sous-développement culturel », d’autres à la colonisation européenne, d’autres enfin au climat et au territoire, en tout cas des théories peu conciliables.

Même si on pouvait proposer des arguments en faveur des positions différentes, je pense qu’il est important de comprendre ce qu’on peut faire et de ne pas seulement regarder en arrière.
Ça fait désormais plusieurs années que les Etats développés essayent d’aider ces Pays. Dès la fin de la deuxième guerre mondiale, on a enregistré une grande accélération dans le processus de naissance des Institutions, des mouvements et des associations pour le développement.

Mais presque à soixante-dix ans de distance les aides se sont révélées presque inefficaces. On n’a pas fait d’erreurs pour ce qui concerne la quantité ou la forme des aides, mais c’est plutôt la façon avec laquelle on les a offertes et, donc, les conséquences que ces aides ont déterminées. En particulier, dans beaucoup de ces états on ne respecte ni les traditions ni la culture locale, de manière très simple on importe des instruments et même des coutumes occidentaux, sans prendre en considération l’individualité de chaque pays destinataire.

Il est encore plus important mettre en évidence que toutes les aides sont plus ou moins liées à des intérêts de type économique subordonnés à des programmes spécifiques de politique ou même à l’achat de produits du pays porteur des aides. A cet égard on peut faire des critiques aux Institutions de Bretton Wods : la Banque Mondiale, Fonds monétaire international et l’Organisation Mondiale du Commerce.
Les Pays en voie de développement soulignent que celles-ci sont contrôlées et influencées par les puissances mondiales qui imposent une seule vision économique, celle néolibérale : les impositions et les concessions des capitaux sans la prise en charge de la responsabilité des travailleurs et des immigrants que toute transformation économique détermine affaiblit la souveraineté de l’état . Enfin , on déplore aussi l’application des mêmes instruments partout et de la même manière.

Cela dit , les aides sont indispensables. Dans un pays pauvre où la plupart des revenus sont dépensés dans la consommation, les économies diminuent et, par conséquent, même les investissements et les fonds pour les innovations technologiques en déterminant une production faible et une lente croissance économique. C’est le piège de la pauvreté qu’on appelle de cette manière parce que la production faible engendra de nouveau des consommations limitées mais qui représenteront la plupart des revenus.

A ce point là , seulement un investissement qui vient de l’extérieur, exploité de manière positive, pourra conduire au développement des secteurs stratégiques et du tourisme améliorant les choses.
L’importance du commerce, qui à partir des années cinquante a constamment augmenté apportant des nouveautés et des changements dans le monde entier , dérive de ce principe. Il y a puis beaucoup de défenseurs des Institutions susmentionnées : les états ne sont pas obligés à accepter les crédits qu’on leur propose, mais surtout , faut -il vraiment laisser qu’ils soient utilisés librement par des nations souvent corrompues et pleines de problèmes même à niveau politique ou juridique ?

En outre , au fil du temps plusieurs mouvements à soutien de l’annulation des dettes pour les Pays du Tiers Monde sont nés démontrant que désormais on a pris conscience des fautes commises dans le passé et que cet endettement étouffe davantage leur économie. Comment peut-on donc faire sortir ces pays du piège de la pauvreté ? En utilisant et des prêts de la part des Etats et des Institutions selon une gestion contrôlée sans nécessairement prévoir des clauses prédéfinies et , surtout ,des investissements privés.

Sigrid Kaag, administrateur adjoint du programme des Nations Unies pour le développement affirme qu’il n’y aura aucune croissance importante sans investissements privés. Le secteur privé porterait , en effet, à une évolution des connaissances, des innovations , des modèles de commerce et de production testés. Seulement le partage de ces connaissances pourra rendre possible le vrai développement du Tiers Monde. Avec la meilleure volonté du monde , l’envoi d’argent ne suffit pas à l’amélioration des conditions de vie des pays en voie de développement .

Le président de la Banque Mondiale en personne, Jim Yong Kim, reconnait que les Fonds Publics ne sont pas suffisants, tandis que un rôle plus important donné aux investisseurs privés porterait à la création de nouveaux postes de travail. On ne créerait pas seulement de postes de travail , mais on augmenterait aussi les salaires. Tout cela améliorerait, ainsi, les conditions de santé et de vie, des niveaux d’ instruction et la création des infrastructures.

Les nouvelles entreprises , transférées depuis peu de temps, procureraient des revenus supplémentaires pour le gouvernement, sous la forme de taxes ; en même temps elles seraient concurrentielles pour le marché et, pour cela, imitées par celles qui sont présentes sur le territoire, tout en augmentant la productivité générale. A long terme, tout cela améliorait la qualité des produits , en les rendant plus économiques.

Les couches les plus pauvres de la population représentent déjà un nouveau marché pour beaucoup d’entreprises américaines en Inde et au Brésil, par exemple. En outre , l’investissement privé ne doit pas se concentrer seulement sur ces zones pour essayer de les aider, mais aussi pour agrandir elles – mêmes : de la crise économique de 2008 la croissance du Tiers Monde a été un moteur pour nos économies.

RECHERCHE: Worldbank.org – UNDP.org – IFC.org – Baker, “Shaping the Developing World”

Le Traité Transatlantique de commerce et d’investissements: gagner à un prix avantageux

Trattato Transatlantico commercio estero e investimenti

Le Traité Transatlantique de commerce et d’investissements: gagner à un prix avantageux

Auteur : Pierre Varasi
Traducteur : Sofiane Lenormand
19/03/2015

Le Traité Transatlantique de commerce et d’investissements (TTIP, « Transatlantic Trade and Investment Partnership ») est un accord commercial de libre-échange passé entre les Etats-Unis et l’Union Européenne. En cours de négociation depuis juin 2013, après des années de préparation informelle, il devrait être achevé en 2015, c’est du moins ce qu’espèrent ses partisans. En effet, les critiques sont dures et sont formulées sur tous les fronts.

L’UE a officiellement défini le TTIP comme un accord commercial et pour les investissements, élaboré dans le but « d’augmenter les échanges et les investissements entre l’UE et les Etats-Unis en prenant conscience du potentiel non utilisé du marché transatlantique, qui génère des opportunités économiques et de la croissance en créant des postes de travail grâce à un plus grand accès au marché ainsi qu’à une meilleure comptabilité selon la loi et en instaurant les bases pour des normes globales ». Un traité qui, s’il est approuvé, pourrait être étendu à des partenaires autres que les deux géants européen et américain.

Commençons par évoquer certains aspects principaux du traité : l’ouverture des marchés américains aux entreprises européennes, la réduction des charges administratives pour les entreprises qui exportent (les taux), la définition de nouvelles législations pour faciliter l’exportation, l’importation ainsi que les investissements. En bref, le traité ouvrirait une nouvelle zone de libre-échange, en simplifiant et en améliorant les procédures.

En économie les instruments de la politique commerciale sont divisés entre : les instruments tarifaires (taxes sur les importations et aides aux exportations), les instruments quantitatifs (les contingents, c’est-à-dire la cotisation maximale, et les restrictions volontaires), les barrières non tarifaires (normes productives, sanitaires…) le dumping (la vente à perte sur les marchés étrangers) et enfin les sanctions (contre les pratiques déloyales de certains pays ou entreprises).

Le TTIP voudrait réussir à uniformiser les barrières non tarifaires, en ne taxant pas les changements bilatéraux, et en luttant contre le dumping. Les travaux publics seront également ouverts aux entreprises et sociétés étrangères. L’Union Européenne, les Etats-Unis et les industries en générale souhaitent obtenir la création de nouveaux postes de travail, la baisse des prix pour le consommateur, tout en augmentant le choix des produits. Seulement l’Italie prévoit une croissance de son PIB allant de 0,5 à 4% ainsi qu’une augmentation du travail. On s’attend à une croissance de près de 28% de l’exportation au totale, équivalente à 187 milliards d’euros. Des effets qui, en période de crise économique, pourraient certainement contribuer à une croissance et, en étant optimiste, permettre de sortir complétement de la crise.

Enfin, les bénéfices seraient bureaucratiques et administratifs, et la concurrence pourrait également contribuer à une innovation plus importante. Cependant, le TTIP devait s’attendre à affronter de lourdes critiques. Les Associations Slow Food, économistes, agences privées et citoyens formulent des critiquent qui ne peuvent être mises à l’écart. Les critiques sont fondées sur différents critères. Partons du fait que le TTIP ait été pendant longtemps un accord secret dans son contenu, ce qui a créé un manque de transparence, au moins jusqu’au 7 janvier 2015, lorsque la Commission Européenne a publié les textes intégrales portant sur les négociations.

Les critiques plus spécifiques du traité concernent l’uniformisation des barrières non tarifaires en particulier : les Etats-Unis font ouvertement usage des OGM, d’hormones pour la viande et d’une quantité impressionnante de pesticides, par exemple. Comparé aux producteurs européens, les producteurs alimentaires américains ne doivent pas se conformer aux mêmes normes de protection de l’environnement ou de santé du bétail. Clairement, les consommateurs européens seraient perdus dans le processus d’uniformisation des normes de production, en voyant augmenter dans leurs supermarchés le nombre de produits de qualité moyenne comparé à aujourd’hui, à cause de l’introduction de produits génétiquement modifiés interdits en Europe pour le moment.

De plus, l’Union Européenne applique des principes comme celui des produits « du champ à l’assiette » (farm to fork) ainsi que le principe de précaution. Le premier consiste à contrôler chaque passage de la production, toujours inspectée et suivie. Aux Etats-Unis, en revanche, on contrôle seulement les produits finis. Le deuxième concerne quant à lui une autre différence fondamentale : alors qu’il est possible de retirer un produit du marché s’il suscite un risque qui puisse constituer un danger sanitaire en Europe, l’absence de preuves tangibles d’un lien entre le produit et le danger fait que l’aliment est maintenu dans le commerce aux Etats-Unis. De plus, c’est l’entreprise qui s’engage à démontrer la sécurité du produit en Europe ; alors que cela relève du domaine de l’autorité publique aux Etats-Unis, ce qui arrive rarement.

La croissance économique tant soutenue par les partisans du traité n’est pas non plus en reste de critiques : de nombreux économistes avancent que le nombre de postes de travail baissera au lieu d’augmenter, par exemple à cause de la disparition des normes sur la préférence nationale concernant les travaux publics. Stiglitz, économiste connu pour ses critiques sur le Fond Monétaire International, avance que « les Etats-Unis ne veulent pas d’un accord de libre-échange en réalité, ils veulent un accord de gestion du commerce qui favorise certains intérêts économiques spécifiques ». Les contrôles sur la qualité des produits, alimentaires et pharmaceutiques en particulier, restent tout de même le centre des hypothèses des dissidents au traité. La problématique est la suivante : se demander si sacrifier certaines normes et mesures, en ouvrant complétement le marché aux Américains, dans le but de créer une croissance de l’économie des deux continents.

SOURCES :

- http://ec.europa.eu/index_en.htm (European Commission – Trade)
- ilpost.it “che cos’è il TTIP”
- http://stop-ttip-italia.net/

MERCOSUR: Une union à renouveler

Mercosur

MERCOSUR: Une union à renouveler

Auteur: Pierre Varasi
Traducteur : Sofiane Lenormand
23/04/2015

Le MERCOSUR (ou MERCOSUL, Marché Commun du Sud) voyait le jour le 26 mars 1991 avec le traité d’Asunción passé entre le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay. Il entrait définitivement en vigueur quatre ans plus tard, créant divers changement dans l’économie des pays adhérents. En effet, les dispositions découlant de cette union étaient diverses et symbolisaient une nouveauté pour les pays d’Amérique Latine. Premièrement, il permettait le libre-échange des produits, services et matières premières entre les états membres.

Il n’y avait pas de taxes et de restrictions au commerce jusqu’en 1995. Sa ressemblance avec le MEC (Marché Commun Européen) n’est pas due au hasard : au niveau de l’union économique entre les états, le MERCOSUR s’est toujours inspiré de la Communauté Européenne. Autre élément fondamental : l’institution d’un tarif commun pour les états non membres de l’union. La fondation d’organismes servant à structurer les relations entre les pays membres, en particulier avec l’agriculture, l’industrie et tout ce qui pouvait être capital d’un point de vue économique.

Ces organismes ont également servi à accorder aux états les changements internes nécessaires afin de permettre au MERCOSUR de se renforcer : le traité à la tête de sa fondation prévoyait en effet certaines obligations, comme la création d’un véritable marché commun, qui aurait rendu possible une circulation libre, aussi bien de la force de travail que du capital, entre les états membres. Enfin, il était prévu que les états membres soient des démocraties et garantissent les mêmes droits pour tous.
De nouveaux états ont adhéré au MERCOSUR depuis 1996 : la Bolivie et le Chili sont les premiers. Ils ont été rejoints par le Pérou en 2003, la Colombie et l’Equateur en 2004. C’est cependant l’entrée du Venezuela en 2013 qui remet en cause les bases incontournables du traité. Nous savons que le Venezuela était gouverné par Hugo Chavez de 1992 à 2013, l’amélioration économique du pays s’est avérée décisive, et pas seulement, il est impossible de douter de l’aspect démocratique du pays.

Chavez n’était pas surnommé le « dictateur socialiste » par hasard, décédé en mars 2013, il a cédé sa place à Nicolas Maduro à la tête du Venezuela. Revenons au MERCOSUR : l’admission du Venezuela a non seulement symbolisé la première vraie entrave aux principes démocratiques, pierre angulaire de l’union, mais également le désaccord récurrent de Chavez au principe de libre-échange, qui soutenait au contraire le fait de mener l’union vers de nouveaux principes socialistes. Aucune des décisions prises depuis 2012 n’a été mise en service par le Venezuela, ce qui met en danger l’efficacité des anciennes et des nouvelles propositions. Depuis l’adhésion du Venezuela, le MERCOSUR a été redirigé vers des fonctions plus politiques et sociales qu’économiques. Il faut donc comprendre le rôle futur de cette zone de libre-échange. Toutefois, il pourrait exister une nouvelle contribution provenant de l’Union Européenne.

Au tout début de sa création, MERCOSUR et UE ont tenté de coopérer, mais les pourparlers ont été interrompus en 1999 et n’ont pas évolué. Cependant, une nouvelle volonté de relancer la coopération entre les deux organisations semble exister aujourd’hui, surtout de la part de l’Uruguay de Vazquez. Avec le soutien de la présidente du Brésil Dilma Rousseff, Vazquez espère réussir à dialoguer de nouveau avec l’UE. Si ce dialogue parvenait à se concrétiser, il n’y aurait pas seulement des retombées économiques pour les deux organisations continentales, le MERCOSUR pourrait également être avantagé par ce nouvel « élément vital » pour se renouveler et rester actif. Le Venezuela semble être réticent à cette idée, mais il n’a pas beaucoup d’influence et ne peut contrecarrer le projet, compte tenu de la situation actuelle.

Le besoin d’un renouveau est évident si l’on considère que les objectifs fixés par les états membres dans les années 90 n’ont pas été atteints, il n’y a pas de tarifs ni de politique commune envers les pays étrangers à l’union par exemple. Les difficultés ont également débuté à cause des nombreuses divergences entre les états membres : il est difficile d’avoir des politiques communes lorsque l’inflation d’un pays est à 6,7% (Uruguay, 2010) alors qu’elle est à 27% dans un autre (Venezuela, 2010).

Les porte-paroles des états admettent eux-mêmes que les principes sont effectivement mis en service par la volonté d’états qui agissent simplement pour leur compte, ils n’ont pas la volonté d’œuvrer pour les intérêts ou les objectifs de l’union. De plus, comme l’a annoncé Rodolfo Nin Novoa, ministre des affaires étrangères uruguayen, le MERCOSUR participe aujourd’hui à seulement 1% des échanges principaux entre les pays en faveur du libre-échange. Certains changements ont été apportés au MERCOSUR au vu de l’état de la conjoncture actuelle ainsi que son impuissance depuis 2012. L’union évoluera dans un futur proche, même en apportant quelques résultats concrets, et tentera de s’introduire sur de nouveaux marchés si elle tient à sa survie.

SOURCES :

- The economist
- Mercopress.com
- Buenosairessherald.com

ALENA contre Union Européenne: des unions qui s’opposent

NAFTA e UE Agreement a confronto

ALENA contre Union Européenne: des unions qui s’opposent

Auteur : Pierre Varasi
Traducteur : Sofiane Lenormand
04/04/2015

L’Union Européenne voit le jour officiellement avec le traité de Maastricht le 7 février 1992, après des années de travail et de conception, dans la continuité de la CEE, la Communauté Economique Européenne. L’évocation d’une union peut remonter au XIXème siècle, mais c’est le Manifeste de Ventotene, rédigé en juin 1941 par les italiens Altiero Spinelli, Ernesto Rossi et Eugenio Colorni, qui a été déterminant pour sa fondation. Actuellement, l’UE est composée de 28 pays membres, et poursuit son élargissement : la Turquie, la Macédoine, le Monténégro, la Serbie et l’Albanie ont formulé une demande d’adhésion. Avec un total de 503 millions d’habitants, l’UE est la plus grande zone de libre-échange au monde, elle représente à elle-seule 20% du PIB mondial.

Bien qu’elle traverse actuellement des difficultés économiques et politiques, l’UE fait partie des puissances mondiales les plus influentes, sans cette union les pays membres ne bénéficieraient pas de la même importance politique ni du même poids économique.
Les Etats-Unis et le Canada se sont inspirés de l’Union Européenne lorsque leurs présidents ont décidé de signer le traité constitutif de l’ALENA (Accord de Libre-Echange Nord-Américain, aussi appelé NAFTA : North American Free Trade Agreement). Ils ont été rejoints par le Mexique le 1er janvier 1994. Cet accord englobe aujourd’hui 439 millions d’habitants, et possède tout comme l’UE le plus grand PIB mondial, avec près de 17 trillions de dollars par an. Cela n’empêche pas le fait que l’ALENA soit également soumise à de dures critiques, de nombreux individus voudraient sa perte, ou s’attendraient du moins à un changement.

Les deux zones présentent beaucoup de similitudes, surtout concernant les critiques qu’elles reçoivent, mais elles comptent également beaucoup de divergences. Ce qui a provoqué d’importantes représailles de cette union à longs termes, c’est le fait de ne pas rétablir une intégration économique complète entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique. Cela implique non seulement l’absence d’une monnaie unique, mais également une coopération et une collaboration limitée dans certains secteurs. Par exemple, l’intégration au monde du travail n’a pas été observée en Amérique. En Europe, les travailleurs peuvent au contraire circuler librement et le marché est quasiment unique.

Ce manque d’intégration implique la croissance du flux migratoire, notamment du Mexique vers les Etats-Unis, mais également une importante « fortification » américaine, avec plus de fonds consacrés à la sécurité aux frontières entre les deux pays, des fonds qui auraient pu servir dans d’autres secteurs. L’UE qui a fait tout le contraire, avec la suppression des frontières et l’envoi de sommes d’argent conséquentes aux états en difficulté au moment de leur adhésion. Ces fonds ont pu aider des pays comme l’Espagne dans les années 90, qui devait pour cela baisser son taux d’émigration pour ensuite augmenter son taux d’immigration.

La fondation de l’ALENA a assisté à la croissance de l’économie nord-américaine, bénéfique s pour les Etats-Unis dans les faits. Les Etats-Unis ont bénéficié de leur propre système de subventions agricoles, alors que le Mexique a été contraint d’y renoncer. La croissance économique de la Pologne, entrée dans l’UE en 2005, était de 5% du PIB ; alors que celle du Mexique était de 3%. Le centre du problème est probablement le suivant : l’absence d’investissements qui pourraient améliorer la situation du Mexique, ce qui a créé des différences de croissance du PIB entre les pays de l’ALENA. Il équivalait à 17.700$ en 1986, alors qu’il a atteint les 24.100$ en 2004. Le même procédé peut s’expliquer si l’on tient compte des flux migratoires. La migration s’est fortement atténuée en Europe, tandis que l’on a constaté une diminution de l’immigration due aux effets de la zone de libre-échange du Mexique vers les Etats-Unis au cours de ces dernières années.

Aujourd’hui, on ne peut considérer l’Union Européenne comme un succès absolu, mais cela ne signifie pas qu’il est impossible de surmonter les difficultés temporaires, sachant que la crise économique qui a frappé l’Europe en 2007 vient justement des Etats-Unis. De plus, il ne faut pas oublier que l’ALENA et l’UE sont deux entités distinctes, avec des histoires et des objectifs similaires. Même si l’on considère ces différences, il est juste de penser que l’ALENA ait des leçons à tirer de l’expérience européenne, en arrivant à une intégration économique complète, afin d’atteindre et de surpasser l’économie de l’UE, également pour résoudre ses problèmes internes et ses inégalités. Quant à l’UE, il sera décidé dans un futur proche si poursuivre vers une accentuation de la collaboration politique, devenant la première expérience dans ce secteur (comme pour le secteur économique), ou si au contraire redescendre à un niveau de coopération économique uniquement.

SOURCES :

- Caution: Nafta at Work (Massey, 2008)
- Advantages Disadvantages And Comparisons EU And NAFTA (lawteacher.net)
- www.naftanow.org

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