BRÉSIL
La fiche qui décrit certains aspects particuliers relatifs au Brésil a été écrit par des informations du Fonds Monétaire International.
COMBLER L’ÉCART ET PROMOUVIR LES INVESTISSEMENTS DANS LES INFRASTRUCTURES EN BRÉSIL
Dans le cadre des infrastructures du Brésil, la subvention est le moins bien classé par rapport aux standards internationaux, ainsi que la faible qualité sur la productivité, l’efficacité du marché et la compétitivité. Augmenter les investissements dans les infrastructures est la clé pour livrer la puissance économique et promouvoir la croissance.
APERÇU
LE DEVELOPPEMENT D’UNE STRATÉGIE ÉCONOMIQUE VISANT À ACCROÎTRE LES INVESTISSEMENTS DANS LES INFRASTRUCTURES EXIGE UNE LIAISON ENTRE DES MESURES D’INFRASTRUCTURES ET LA CROISSANCE, EN DÉTERMINANT LE DÉFICIT D’INFRASTRUCTURE ET CROISSANCE ET IDENTIFIANT LE CORRECT CANAL DE FINANCEMENT D’APPROPRIÉ ÉQUIPEMENT
Les zones où la compétitivité en Brésil a ralenti comprennent, pas limités à ceux-ci, l’éducation, l’innovation, la gouvernance et le secteur judiciaire. Les infrastructures inadéquates sont de plus en plus reconnues comme un obstacle majeur pour améliorer la faible productivité, la performance des exportations stagnant, l’intégration insuffisante dans le marché intérieur et le potentiel de croissance faible. La segmentation du marché provoquée par la différence dans les prix relatifs peut avoir des implications sociales importantes et macroéconomique. L’inégalité des revenus peut également augmenter avec la segmentation du marché, comme pour les producteurs à faible revenu dans les zones rurales qui sont affectées négativement par les difficultés d’accès aux marchés de consommation de grandes dimensions. Plusieurs années d’investissements insuffisants dans les infrastructures ont contribué à réduire le potentiel de croissance.
POUR SOULIGNER LA NECESSITÉ D’UN INVESTISSEMENT MAJEUR DANS L’INFRASTRUCTURE AU BRÉSIL ON CHERCHE DE FAIRE LA LUMIERE SUR LES LACUNES DE L’INFRASTRUCTURE DANS CE PAYS
Les investissements en infrastructures sont souvent considérés comme une stratégie visant à promouvoir l’intégration interne et la compétitivité des exportations. Suivant cette logique, nous devons d’abord regarder comment l’infrastructure affecte l’intégration nationale, en analysant de la convergence des prix entre les grandes villes. Ensuite, en utilisant des indicateurs quantitatifs et qualitatifs, on peut observer attentivement les lacunes dans les infrastructures dans tous les secteurs par rapport aux niveaux de revenus au Brésil et contre les niveaux de l’infrastructure et la qualité des concurrents au Brésil dans ses marchés d’exportation. Après les tendances passées des investissements en infrastructures au Brésil seront documentées et nous décrirons le programme de subventions des autorités à la lumière des besoins d’infrastructure les plus urgents. Enfin, nous discuterons des politiques qui pourraient aider à combler le déficit d’infrastructure
COMBIEN LE BRÉSIL EST INTEGRE?
LA CONVERGENCE DES PRIX AU BRESIL EST PLUS LENTE QUE DANS LES PAYS DE COMPARAISON
Les données internationales, utilisant des approches empiriques similaires, également appliquées aux données mensuelles de l’IPC, indiquent des très faibles périodes de demi-vies du prix de convergence dans d’autres pays. Pour la Chine, la moyenne de cette période de convergence entre 1993 et 2003 (Li et Huang, 2006) était de 2,4 mois pour le Canada entre 1978 et 1994 était de 5 mois (et Fan Wei, 2006). Les résultats pour les deux pays indiquent que plus de 90 pour cent de son choc des prix va disparaître dans les 18 mois, beaucoup plus rapide que dans le cas du Brésil.
LES CONDITIONS DES INFRASTRUCTURES
LE BRÉSIL SIGNE DE FAIBLES SCORES SUR UNE VARIÉTÉ DES INDICATEURS QUALITATIFS D’ADEQUATION DES INFRASTRUCTURES
Sur la base de la qualité globale des infrastructures, le Brésil est classé 120 sur 144 pays examinés par le Forum économique mondial en 2014, avec des résultats particulièrement médiocres pour la qualité de l’air et le transport routier. Dans d’autres secteurs, le Brésil est classé dans le tiers inférieur des pays examinés. Les classements du Brésil ont été faibles dans la dernière décennie et ont empiré en général au cours des 5 dernières années. Mais pour une comparaison plus significative, nous avons choisi les infrastructures de référence du Brésil contre ceux de ses principaux concurrents dans ses marchés d’exportation.
LE BRESIL A UNE QUALITÉ INFERIEURE EN TOTAL DESINFRASTRUCTURES QUE PRESQUE TOUS SES CONCURRENTS D’EXPORTATION
Les scores du Brésil pour l’adéquation du capital physique dans tous les secteurs des infrastructures de transport — routes, ports, chemins de fer et l’aviation — sont nettement inférieurs à ceux de ses principaux concurrents à l’exportation. Seulement dans le secteur de l’électricité et des télécommunications le Brésil a un meilleur classement par rapport à certains concurrents, domaines dans lesquels il a investi de la même manière en plus ces dernières années et plus efficacement grâce à une participation accrue du secteur privé. Pourtant, selon l’Enterprise Survey 2010 de la Banque mondiale, 46 pour cent des entreprises au Brésil ont indiqué que l’électricité a été l’un des principaux obstacles (contre 38 pour cent dans la région ALC), tandis que 28 pour cent des entreprises croient que le transport est un obstacle majeur (contre 23 pour cent dans la région ALC).
LES INDICATEURES ENERGETIQUES SONT PLUS FAVORABLE
Depuis 1980, la production d’électricité et la consommation par habitant ont plus que doublé et la couverture est quasi universelle. Toutefois les pertes de transmission et de distribution d’énergie électrique ont augmenté et dépassent maintenant 15 pour cent de la production d’électricité.
En outre, la photographie de la situation a récemment souligné la vulnérabilité de la forte dépendance du système à partir de l’énergie hydraulique pour produire de l’électricité.
PÉNURIE DANS LES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT SEMBLENT FAUSSES SI LES INDICATEURS DE LA QUALITE ET LA QUANTITE SONT UNIES POUR TOUT LE TRANSPORT DU BRÉSIL
Les concurrents du Brésil comptant plus sur le rail pour le transport de marchandises, qui est plus approprié pour les gros volumes et les matières premières à faible valeur ajoutée. Au Brésil, 60 pour cent des produits agricoles sont transportés par la route et par les autoroutes, tandis que la majorité du fer est transporté par chemin de fer (Credit Suisse, 2013). Pour le mauvais état des routes, l’ensemble des transports semble être une contrainte sur les exportations et la compétitivité du Brésil comme un système de pays.
MÊME LES PORTS ET AEROPORTS SONT LIMITEES ET DE VALORISER
En 2013, seulement le port de Santos (Sao Paulo) au Brésil a été dans la liste du top 100 qui est des meilleurs ports dans le monde, occupant la 41e position, grâce à une hausse de 6,2 pour cent en débit en 2012 (de conteneurisation international).
Les preuves anecdotiques de goulets d’étranglement dans les ports brésiliens sont faciles à trouver ; par exemple, le Credit Suisse (2013) note : “File d’attente de 10 miles de camions qui attendent aux portes pour télécharger le collectées et 200 navires en attente pour charger les marchandises.”
Alors, le déficit d’infrastructure de plus en plus peut être dû à un entretien insuffisant et une intensification de l’exploitation, la plus grande part de l’écart est probablement causé par une période prolongée de faiblesse de l’investissement par rapport à d’autres pays.
LA QUALITE DES INFRASTRUCTURE DU BRESIL EST EGALEMENT INFERIEUR A LA MOYENNE DES PAYS A NIVEAU DE REVENU SIMILAIRE
Dans la période 2005-2010, le score global de la qualité des infrastructures au Brésil était inférieur à une moyenne faite en utilisant la répartition du PIB par habitant entre les pays considérés (PPP, constante $ 2,005 internationale).
Parmi les pays de concurrents à l’exportation au Brésil, seulement la moyenne de l’Argentine était plus grande, mais le résultat global masques des différences dans tous les domaines.
La fourniture d’électricité et de télécommunications au Brésil a marqué un score relativement élevé.
Au contraire, la qualité des routes, voies ferrées, ports et aéroports était beaucoup plus faible que la moyenne, avec des lacunes importantes dans les routes et les ports.
TENDANCE D’INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES
LES GOULETS ETRANGLEMENTS DES INFRASTRUCTURES CI-DESSUS REFLETENT UNE LONGUE PERIODE DE FAIBLE INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES
Dans les années quatre-vingt, les investissements d’infrastructure au Brésil ont baissé de façon significative, passant d’une moyenne de 5,2 pour cent du PIB à une moyenne de 2 ¼ pour cent du PIB dans les deux dernières décennies, et ont légèrement augmenté à environ 2½ pour cent du PIB en 2013.
Alors que les biens et les investissements dans les infrastructures standardisées, en particulier pour une comparaison entre les pays ne sont pas disponibles, d’autres sources de données confirment que pour un couple des investissements en infrastructures de plusieurs décennies au Brésil ne sont pas étés jusqu’aux niveaux qu’ils se sont vérifiés dans d’autres pays d’Amérique latine et des pays émergents, tels que le Chili, la Chine et l’Inde (et Serven Calderón, 2010 ; Frischtak, 2013).
Il y a aussi des différences importantes entre les niveaux d’investissement par secteur. En particulier, le domaine de l’électricité et des télécommunications continuent à représenter la majorité des investissements dans l’infrastructure au Brésil, reflétant la participation du secteur privé au titre du régime de concession.
En revanche, le Chili a investi plus dans les rues et dans la distribution / approvisionnement en eau et l’assainissement.
FOTO infrastructure investment 1 e 2 (note da non tradurre)
LA BAISSE DES INVESTISSEMENTS EN INFRASTRUCTURES AU BRÉSIL EST EN GRANDE PARTIE EXPLIQUÉ PAR UNE RÉDUCTION DES INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES PUBLIQUES
La Constitution de 1988 a réduit l’ensemble des fonds fédéraux disponibles pour les dépenses en capital, comme il a remplacé les taxes fédérales spécifiques du secteur prévu pour l’énergie, les transports, les télécommunications et pas spécifique au niveau de l’Etat ; il a également augmenté les transferts aux gouvernements sous-nationaux et, finalement, les revenus alloués à certaines dépenses publiques courantes.
L’effort de l’ajustement budgétaire réalisé depuis 1999 a limité la marge de manœuvre budgétaire disponible pour les investissements publics, en raison de la rigidité du budget et le courant des dépenses primaires obligatoire.
Par conséquent, puisque les dépenses publiques allouées aux investissements dans les infrastructures sont restées modérées, en dépit des efforts pour donner la priorité aux investissements dans les infrastructures, comme le Programa de Aceleração do Crescimento (PAC), lancé en 2007 par le gouvernement fédéral avec l’objective d’accélérer la croissance économique.
À l’heure actuelle, environ 75 pour cent de l’investissement total pour les administrations publiques exécute à niveau sous-national.
ENTRE-TEMPS, LES INVESTISSEMENTS DU SECTEUR PRIVE N’ONT PAS REMPLI L’ESPACE LAISSE LIBRE PAR LE SECTEUR PUBLIC
Dans les années nonante, la privatisation et les concessions ont ouvert dans des secteurs clés de l’infrastructure tels que les télécommunications, l’énergie et le transport à l’investissement privé, mais l’investissement privé n’a pas été suffisant pour compenser la baisse de l’investissement public.
La participation privée dans les infrastructures au Brésil est faible par rapport à d’autres pays d’Amérique latine, surtout en comparaison avec le Chili, en donnant de la force au fait que l’environnement d’investissement, y compris les possibilités d’investissement et des cadres réglementaires et institutionnelle, jouer un rôle important dans la détermination des niveaux d’investissement dans l’infrastructure mondiale et ensuite lui permettre de combler les lacunes de l’infrastructure
LE RÔLE DU PROGRAMME DE LA SUBVENTION
LE BRÉSIL CHERCHE A OBTENIR DES CONCESSIONS DANS LE BUT DE COMBLER LES LACUNES DANS INFRASTRUCTURE
Les concessions peuvent conduire à la compétence et l’efficacité dans le secteur privé et aussi aider à passer certains des défis auxquels sont confrontés les investissements publics — comme les obstacles de l’entrepreneur — puis accélérer le processus d’investissement.
Une première phase de concessions au Brésil a eu lieu durant les années nonante. Grâce à la privatisation, le secteur privé est devenu le principal opérateur des télécommunications, de l’électricité et les chemins de fer.
Les licences ont été accordées à environ 5000 km de routes fédérales. Il est à noter que les investissements du secteur privé par le biais de concessions dans les télécommunications et l’électricité ont contribué à éliminer les lacunes dans les infrastructures et améliorer le positionnement du Brésil dans ces domaines, comme mentionné précédemment dans le texte.
LA PHASE ACTUELLE DE CONCESSIONS A ÉTÉ LANCÉ IL Y A QUELQUES ANNÉES ET SE CONCENTRE SUR DES PROJETS DANS LES DOMAINES DES INFRASTRUCTURES ESSENTIELLES COMME LES ROUTES, LES PORTS ET LES AEROPORTS
Au cours de 2011-14, les projets de concession ont été vendus aux enchères dans le transport, l’énergie, avec un investissement total estimé à R$ 183,4 milliards, répartis entre les aéroports (R$ 35,8 milliards), les ports (R$ 8,4 milliards), les routes (R$ 29,2 milliards) le transport urbain (R$ 6,9 milliards), de la production et de transmission d’énergie (R$ 96,7 milliards) et Télécommunications (R$ 6,4 milliards).
Les plans du gouvernement fédéral comprennent la répartition des projets dans les domaines des transports (routes, chemins de fer et ports), la production et la transmission de l’énergie, les télécommunications et les transports urbains, avec un investissement total estimé à R$ 109 milliards (Secretaria de Acompanhamento Econômico , 2015).
La période de concession est généralement comprise entre 20 et 35 ans, avec la plupart des investissements dans les infrastructures qui auront lieu au cours des cinq premières années.
Il est prévu que les concessions obtenues dans le passé et ceux dans le pipeline viendront à environ ¾ points de pourcentage du PIB par an en investissements dans les infrastructures au cours de la période 2011-17.
Les retards dans les soumissions et les modifications aux contrats pourraient diminuer l’investissement dans le temps. Le programme de subvention de l’infrastructure pourrait être entravée par la corruption concernant Petrobras, ainsi que bon nombre des plus grandes entreprises de construction sont impliqués dans l’enquête. Ces entreprises peuvent avoir une diminution de l’accès au financement.
COMBLER LE GAP
LE GAP D’INFRSTRUCTURE DU BRESIL EST DIVENUE UN OBSTACLE MAJEUR A LA CROISSANCE
Au cours des dernières années, le climat économique et la compétitivité du Brésil ont souffert à cause des obstacles liés à la complexité du système fiscal, les obstacles administratifs, inefficacité de la justice, de la bureaucratie, la faiblesse du cadre réglementaire, appelé ≪custo Brasil≫.
Les étranglements de l’infrastructure ne sont pas considérés comme faisant partie de ce fardeau ≪douce≫ à l’égard de la capacité d’attirer des entreprises, qui est considéré comme l’un des principaux obstacles à l’accroissement potentiel de croissance.
Les infrastructures ne sont pas adaptées pour soutenir les niveaux de revenus actuels, de promouvoir l’intégration régionale et de mettre le Brésil sur un plan plus compétitif contre des rivaux dans les principaux produits d’exportation qui comprennent certaines des économies avancées.
COMBLER LE GAP COMPORTERÀ L’AUGMENTATION DES INVESTISSEMENTS, MAIS AUSSI L’INTENSIFICATION D’AUTRES REFORMES
Au cours de la dernière décennie, le déficit d’infrastructure a augmenté en raison de l’investissement public et l’investissement privé faible stagné dans tous les secteurs. Le programme de subvention du gouvernement a le potentiel d’intensifier et d’accélérer les investissements dans les infrastructures, mais il ne pourrait pas être assez pour stimuler de manière significative le potentiel de croissance.
D’autres réformes pour éliminer les goulets d’étranglement ≪douce≫, y compris les réformes visant à améliorer les normes de gouvernance, appuieront les efforts déployés pour combler le gap de l’infrastructure pour rendre l’environnement des affaires plus attractif pour les investissements étrangers et nationaux dans un environnement où la concurrence régionale pour attirer l’investissement doit être intensifiée.
SOURCES :
- Fonds Monétaire International http://www.imf.org/external/index.htm
COOPÉRANTE :
- Traduction et arrangements par Mme Ileana Bonfardeci
- Traduction de Ileana Bonfardeci